C'est pourquoi, un jour, j'ai pensé à Georges POTTERAT qui, parti à l'âge de 11 ans et demi au USA, avait promis de nous écrire.
Depuis on n'entendait que son assourdissant silence.
Du coup, toutes affaires cessantes, et non des moindres, je plonge dans GOOGLE. Je tape "potterat" sur le clavier; instantanément le moteur de recherche crache
plus de 60'000 réponses en moins d'une seconde et il en est fier.
Alors, comme FANTASIO partant à l'assaut du courrier en retard "classé" par GASTON LAGAFFE, je m'équipe en conséquence et je commence ma recherche.
Le temps passe lentement, j'affine la recherche, je pioche, je désespère mais je finis par tomber sur la photo d'un G. Potterat qui me rappelle quelque chose.
Alors là, ni une, ni deux, "j'e-mail" à ce suspect un texte laconique:
- êtes-vous le fils du boulanger de Bellefontaine ?
Il me répond aussi sec:
- mon pere etait maitre confiseur
Alors j'ai pensé tout fort:
- vieux con! Sûr que c'est lui!
Et l'histoire de notre rencontre de classe commence. Comme c'est touchant hein ?
